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livres et poésies
6 novembre 2017

ma puce ma pute mon pote et moi

*Ma puce, ma pute, mon pote et moi* _Claude Speed_ 0022898507779 Chapitre V Nous sortîmes du _Meduse_ quelques instants après avoir fini notre consommation. La circulation était moins dense sur les avenues vu l'heure tardive. Rex et moi reprîmes notre chemin en sens inverse cette fois-ci. J'avais la tête un peu légère due aux effets de l'alcool, mais mon cœur lui me pesait dans la poitrine... Sandra... Comment m'y prendrai-je pour me faire pardonner ? Ma vie de bohémien avait fini par me faire un mauvais tour. Je me foutais de l'amour, je ne vivais que pour le plaisir, pour me détruire et détruire les autres par ricochet en prenant ce qui me plaisais égoïstement. Je ne faisais que peu de cas de ce que pouvais ressentir les autres, non par méchanceté, mais par pur égoïsme. Et me voilà relevant un défi pour me prouver à moi-même et aux autres ma virilité, et me voilà pris au piège de l'amour... C'est tellement vrai ce dicton: "récolte ce que tu sèmes". Tout ce qu'on fait en bien ou en mal fini toujours par nous revenir en plein dans la figure. Et moi ce retour de manivelle je l'ai reçu en pleine gueule... et ça fait pas du tout du bien si vous voulez savoir... Nous tournâmes dans une ruelle, et Rex qui avait constater mon air préoccupé décida de ne pas m'interrompre. Mais nous perçûmes presque en même temps le silence anormal qui régnait dans cette rue à moitié éclairée. Cette rue nous était familière, mais le silence qui y régnait était épais, d'une épaisseur à couper au couteau. Notre sixième sens nous avertissait d'un danger imminent. On se regarda presque en même temps et sans un mot nous comprîmes la situation et instinctivement décidâmes de la marche à suivre. Tous les sens en alerte nous marchâmes en plein milieu de la rue. Un léger bruit de semelle derrière nous, nous fit nous retourner comme un seul homme. Deux silhouettes se découpaient à contre-lumière au bout de la rue... menaçants. L'une d'elles était courte ronde mais massive, et l'autre plus athlétique et élancé. Ils avançaient lentement les mains dans les poches. -Alors la récréation est finie ? Fit une voix caverneuse derrière nous. Je reconnus la voix bien avant même de me retourner. La frêle silhouette de Herbert avançait vers nous d'un pas nerveux. -L'enfoiré ! Grommela Rex, il nous a tendu un guet-apens. Un ange passa en soufflant dans un cor, il portait sur le front un bandeau rouge sur lequel était écrit "VENDETTA" Nos agresseurs se déployèrent autour de nous pour nous prendre en étau. À la lueur des lampadaires se dévoilèrent leurs traits. Le géant avait une coupe de cheveux en mohawk, les yeux ternes un visage en lame de couteau, et une longue scarification lui mangeait la joue gauche. Des épaules massifs, un torse en éventail, de longs bras musclés et de larges mains câleuses. Son apparence me fis pensé à <> surnom dont je l'affublai automatiquement. L'autre était plus petit, rondouillet mais étrangement agile, le genre <> de la série manga "Dragon Ball Z" si vous voyez ce que je veux dire... Je l'ai jaugé à sa manière de se déplacer, il avait le pas feutré comme celui d'un félin. Et c'est sans doute lui le plus dangereux. <> malgré sa corpulence n'était pas une menace directe, il suffirait de se maintenir à distance et surtout éviter le corps à corps avec lui tout en gardant une marge de sécurité constante. Il s'approcha de plus en plus menaçant en faisant craquer ses doigts, il tapa dans ses énormes paluches et fonça tête baissée comme le font la plupart de ceux qui ont tout dans les muscles et que dalle dans le citron. D'un coup de rein je pivotai sur le côté et du tranchant de la main je lui assenai un atémi bien appuyé à la base du coup. Cela suffisait largement à envoyer n'importe quel quidam normalement constituer direct dans les bras de morphée, mais pas ce zèbre, on dirait que je l'avais caresser. Il me montra dans un rictus une dentition assez dégarnie, il me souriait.... Il est donc vrai qu'on reconnaît le chien bagarreur à ses oreilles déchirées. La rapidité de mon déplacement et ma fulgurante réaction n'avaient pas échappées à <> et surtout à Herbert qui d'ailleurs en était baba... Il avait ouvert des yeux rond, totalement surpris! Eh oui il ignorait tout comme vous d'ailleurs que j'étais un féru d'arts martiaux et que je savais me défendre depuis l'âge de mes quatorze balais. Idem pour Rex. Et Herbert & Compagnies vont l'apprendre à leurs dépens. Déjà <> s'apprêtait à sonner la deuxième charge et moi je l'attendais...de poings fermes. Il s'élança de nouveau et à ma grande surprise il dévia de moi et s'attaqua à Rex, je ne sais pas pourquoi, peut-être avait-il pensé de toutes les neurones de son cervelet de moineau que ce dernier serait moins coriace, en tout cas le puissant uppercut que lui décocha Rex au menton lui prouva qu'il était vraiment très mal inspiré. Je ne le vis pas venir tellement il était rapide <> avait profiter de la mêlée pour s'en prendre à moi, en deux foulées il se projetta en l'air sa jambe droite de détendit comme un ressort et n'eut été mes bons réflexes je me mangeais son coup de pied en pleine gorge, je pivotai sur moi même un quart de seconde un peu en retard et sa semelle frôla mon épaule gauche, et il se reçu à terre comme un chat en même temps que moi. Déjà il se relevait, j'entendis un cliquetis métallique et une lame jaillit, je la vis briller d'un éclat singulier, c'était un petit couteau à ressort mais une arme mortelle dans les mains d'un expert, et vu la manière dont il le tenais, la pointe dirigée vers le bas à la commando, je compris qu'il ne s'en servait pas pour peler des oranges... Herbert hébété par la tournure des évènements cria: -Non pas ça! Je vous ai demandé de leurs donner une bonne correction, pas de les tuer... Mais personne ne l'écoutait, moi encore moins toute mon attention était focalisée sur cette lame, car je savais que je jouais ma peau. De son côté <> un peu groggy par l'uppercut reçu et qui lui avait fait cracher le peu de chicots qui lui restaient fonçait à nouveau furieux sur Rex qui esquiva assez facilement ce boulet humain trop prévisible et lui assena un atémi surpuissante au même endroit que le mien quelques instants plus tôt. Il a beau être dur de la tête, celle-là il l'avait bien ressenti et poussa un sourd grognement, il avait mal le monstre... Mon agresseur se rua sur moi le couteau en avant. La lame fendit l'air au niveau de ma gorge j'eus un recul instinctif pour éviter le coup mortel. Déjà il se retournait pour frapper à nouveau mais je le pris de vitesse en rentrant dans sa garde pour bloquer son bras armé que je tordis pour lui faire lâcher le couteau. Mais il résista donc j'augmentai la pression jusqu'à ce que ne craque ses os... Il poussa un cri perçant, hystérique et lâcha le couteau, je lui mis un coup de boule au nez pour le mettre hors d'état de nuire. Râlant, saignant du nez <> s'effondra en tenant de sa main gauche son bras désarticulé. Je pris le couteau et le jetai au loin. Herbert voyant ses complices K.O pris la poudre d'escampette sans plus demander son reste. -Le lâche ! Gronda Rex. -Je vois que tu n'as pas perdu la main. Fis-je en époussetant mon pantalon un peu tâché au niveau du genou. -Toi non plus mec, tu as su garder tes réflexes d'antan, tu t'entraînnes toujours ? -Oui de temps en temps. On fait quoi de ces zozos ? fis-je en désignant nos agresseurs, qui se tordaient de douleurs. -Appelles le SAMU, nous on fous le camp d'ici, de toutes façons c'est le gros qui a eu le plus de bobos, l'autre gigolo je l'ai juste un peu amoché... Aussitôt dis, aussitôt fait, nous reprîmes notre route . Quelques badauds qui avaient assister à la fin de la bagarre nous regardaient craintifs. Il y avait de quoi, ce n'est pas tous les jours qu'on voyait des gens de notre gabarit se débarrasser aussi facilement des zozos de cet acabit. Il paraît que la nuit ce quartier était un coin mal famé et ils croyaient peut-être que c'était un braquage qui avait mal tourner. Rex et moi nous nous séparâmes et chacun rentra chez lui. -Bonne arrivée au pays fis-je ironiquement en le quittant -En tout cas c'était un accueil chaleureux releva t-il en souriant. Une fois chez moi, je pris une bonne douche et avant de me coucher, je tentai d'appeler Sandra. Ça sonnait mais elle ne décrochait pas... Au troisième essai infructueux, je décidai de lui laisser un message dans lequel je lui disais mon inquiétude sur le fait qu'elle soit bien rentrer à la maison et si elle était en sûreté, et bien évidemment que j'étais absolument désolé. Je restai ainsi un moment le téléphone à la main à réfléchir à comment me faire absoudre mes travers par celle qui était désormais devenue la reine de mon cœur, j'étais tellement absorber que je ne sus plus quand vraiment je basculai de l'autre côté du voile... J'eus des rêves tantôt agités tantôt paisibles faits de violences de combats, d'amour et de tendresse, c'était si réel que je me demandais si ce n'était pas réel. D'ailleurs les grands mystiques ne disent-ils pas que c'est par le sommeil(contrôlé) que s'obtenait l'éveil ? Au levant tandis que monsieur soleil cachait par moment son visage dans son drap de nuages, je découvris le mien et sautai au bas du lit. Après m'être doucher j'entrepris de mettre de l'ordre dans mes affaires scolaires, car demain je reprenais les cours, ma mère, très diligente s'était déjà entretenue avec mon directeur d'études. Après le casse-croûte, je me mis à la révision avec l'ardeur d'un moine bénédictin, conscient que mon avenir ne tenais qu'à ces pages... enfin... si je me prenais au mot. Je passai toute la journée au piaule, histoire de me mettre à jour. La nuit tombant, je me disais que c'en était assez de ma vie de rat de bibliothèque, je fermai bouquins et mis le museau dehors. Je me tîns au seuil de notre portail indécis comme un plongeur se demandant la température de l'eau. Je voulais me défouler mais je n'avais aucune envie de me déplacer. Mais l'ennui étant trop fort je mis un pas devant l'autre et hop me voilà me prenans par la main et m'emmenans faire un tour... Le vent frais du soir qui me fouetta le visage me fis du bien. Il faisait un temps doux, et dans le ciel un croissant de lune trempait un de ses bouts dans un nuage de lait. Je me sentais un brin nostalgique, et le courant de mes pensées me ramena à un port qui avait un visage et un nom... Sandra ! Que faisait-elle? Es-ce qu'elle pensait à moi? S'était-elle un peu calmée ? Pour ça heureusement il y avait un moyen de le savoir, et m'est avis que si Roméo et Juliette l'avaient en leur temps, ils ne connaîtraient peut être pas une fin tragique. Et ce trésor, c'est le téléphone... Je sortis le mien et composai le numéro de Sandra le coeur battant la chamade comme un coupable attendant sa sentence. Et la mienne tomba... C'était une gentille voix féminine qui signa mon arrêt de mort... ou du moins l'arrêt de mes espoirs fumants de vouloir posséder le coeur de la sublime Sandra, car cette voix me disais qu'elle était inaccessible... M'avait-elle déjà ranger dans les tiroirs de l'oubli ? Je marchai les yeux fixés sur mes pensées et les oreilles arrimées à mes pas. C'est un bon gars à moi mes pas, un personnage qui savait me parler convenablement lorsque mes méninges saturaient. Et là il me disait un truc sensé. Il me proposait de me porter jusque chez Sandra et je lui dis allons-y ! Arrivé à son bar-restaurant, je me mis à la table habituelle et me commandai un sandwich rosbif laitue tomates. Et pour me désaltérer, de la bière sans alcool. Je regrdai plusieurs fois en direction du comptoir, pas de Sandra... Désespéré, je m'attaquai sans appétit à mon plat. Un rire sonore me fis lever la tête et ma première réaction ce fut de regarder vers le comptoir car ce rire je l'avais reconnu, c'était celui de Sandra. Mais ce rire étant venu de ma droite je tournai la tête pour me retrouvé avec Sandra les yeux dans les yeux. Mais elle détourna naturellement le regard de moi comme vous le faites habituellement lorsque vous croisé les yeux d'un inconnu et qui n'a rien d'intéressant... Elle dînait avec un inconnu au maintien impeccable et élégamment vêtu. Mon sang ne fis qu'un tour et je faillis m'étouffer avec mon sandwich. Je me maîtrisai avec peine en faisant de longues et profondes inspirations pour calmer les battements saccadés de mon pauvre coeur en lambeaux. Calmement je bus au goulot ma bière tout en regrettant qu'elle était sans alcool... Mais c'est peut-être mieux ainsi... Pourquoi m'avait-elle ignoré si froidement ? Pourquoi riait-elle aux éclats ? Pour me dire son bonheur ou pour se moquer de moi? D'abord pourquoi dînait-elle avec un homme? Et qui était ce type aux gestes si raffinés avec lequel Sandra prenait son pied à me narguer ? D'abord je sais maintenant qu'elle m'avais vu rentrer et elle avait rit aux éclats pour attirer mon attention. Elle ne devrais pas s'attendre à me voir ici, et me voilà tomber comme une manne... Elle n'allait pas s'en privé... Je pris soin de regarder plus près le couple, la distance entre eux, leur maintien, bref tout ce qui pourrait me renseigner sur la nature de leur relation. Et leurs langages corporels me disais que s'ils étaient amis, alors ils étaient proches, mais pas plus. Surtout Sandra, elle riait constamment mais regardait plus dans ma direction que dans les yeux du gars. Mais il y avait un truc un peu flou dans le comportement de ce dernier, il avait tendance à vouloir prendre la main de Sandra à chaque fois qu'il parlait, mais elle se dégageait doucement mais fermement... Je me suis dis qu'il y avait peut-être un coup à jouer. Je me levai et avançai vers eux. Sandra me vit venir et je la vis frémir comme la première fois où je l'avais aborder. L'expression de son regard changea, le gars s'en rendit compte et se retourna pour voir ce qui mettait en émoi sa compagne de table, et il me vit moi... Marchant d'un pas assuré, le sourire en coin. -Bonsoir lançai-je Sandra ne répondit pas, ce fut le type qui esquissa un geste de salut. -Excusez que je perturbe votre dîner monsieur, permettez-moi de vous enlever un instant votre compagne. Il me regarda comme vous regarderait un dictateur à qui vous demanderiez de vous céder son précieux fauteuil présidentiel. -Il est hors de question ! D'abord qui êtes vous? Ergota ce coq-en-patte... -Sandra j'aimerais te parler un petit instant fis-je en me tournant vers Sandra... Elle ne broncha pas. Voyant qu'elle n'était pas décidé à se lever. Je n'eus d'autres choix que de dire là ce que j'avais sur le coeur -Sandra, je sais que t'es courroucée et j'en suis pour beaucoup, loin de là ma pensée qu'un simple discours suffirait à panser une plaie si profonde. Mais c'est en frottant une pierre qu'on la polie, c'est en fondant l'or qu'on le purifie, il en est ainsi aussi des relations humaines, on se frotte les uns aux autres, parfois on se fait mal mais c'est uniquement comme ça qu'on apprend à se connaître véritablement. Oui, je suis comme tu l'avais dit Sandy, un charmeur invétéré, c'est mon moindre défaut, et je n'ai pas la prétention d'être parfait. Comme il est dur de prendre au sérieux quelqu'un qui a l'habitude de mentir même quand il dit vrai, ce serait légitime si tu doutes de mes paroles quand je te dis que depuis que je t'ai connu j'ai eu un envie de changement, et depuis j'ai quitté "la rue des coeurs sans abris" pour le doux foyer de ton affection. - Écoutez monsieur, vous nous déranger, ne voyez-vous pas que votre histoires là l'intéresse peu? -La ferme vous! Fis-je sèchement en le fusillant du regard Je ne sais pas ce qu'il vit dans mes yeux mais il se tut, maté. - Mais, continuai-je à l'intention de Sandra qui me regardait toute étonnée de ma verve. C'est juste au seuil de ton cœur que la rue m'a rattrapée. Je paie mes mauvaises fréquentations et au prix le plus fort... Perdre ton amour et ta confiance... C'est dur mais je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. Je te demande pardon d'avoir voulus user de mes charmes sur toi à des fins égoïstes, mais au final c'est toi qui m'a charmée, et qui a fait de mon cœur volcan un oasis d'amour, car crois-moi ou non et je ne te l'ai jamais dis, je t'aime Sandra... peut-être que pour toi ça n'a plus d'importance, mais pour moi ça revêt un nouveau sens, pour moi c'est un renouveau émotionnel, un nouveau départ. Et ça, je le dois à toi. Merci Sandra d'avoir été la lumière dans mes ténèbres, et je ne cesserai d'espérer que cette flamme qui a animée ton cœur envers moi et dont j'entr'apercois encore les lueurs dans tes yeux rejaillira un jour. J'attendrai donc patiemment ce jour Sandra. C'est tout ce que j'ai à te dire et je suis navré d'avoir perturber ton dîner. Bonne soirée Sandra. Sur ce je tournai mes talons, je réglai ma facture et puis je sortis. À peine étais-je dans la rue que j'entendis des pas précipités derrière moi, je me retournai pour tomber sur le poing du gars qui dînait avec Sandra. Il me frappa au ventre et comme j'avais les deux mains dans les poches je n'eus pas le temps de me protéger convenablement. Le souffle rauque je tombai au sol. Mais déjà il me frappait à coups de pied répétés. -Salaud grinça t-il, t'as bousillé mon dîner... -Arrêtes Clément tu vas le blessé, hurla Sandra qui l'avait suivie. Et ce Clément qui n'avait rien de clément me décocha un dernier coup de latte, mais comme je l'avais vu venir celui-là je le bloquai de mes deux bras sinon je me le prenait en pleine tronche! Ah le vilain il voulait me défiguré. N'eut été la présence de Sandra je lui aurais bien refais le portrait. -Kenny tu vas bien ? M'interrogea celle-ci, en tournant vers moi un visage inquiet. -T'inquiètes Sandra, c'est tout ce que je mérite, fis-je en me relevant péniblement. Et sans un mot de plus je m'en allai mon chemin sous le regard douloureux de Sandra. Je l'entendis s'engueuler avec le gnace qui m'avait molester... _A suivre_ * _Merci à vous, lectrices et lecteurs, vos conseils et votre attention me font grandir_
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